Après des études en musique (composition électroacoustique) et en sciences pures au Cégep Saint-Laurent, Maxime Galand s’est enfoui cinq ans dans les méandres de l’UQAM pour étudier la littérature. Il en est ressorti passionné de bande dessinée, un mémoire consacré au dessinateur Chris Ware sous le bras.
Depuis 2012, Maxime s’est embarqué dans une foule de projets d’art – des créations, mais aussi des collaborations. La voix est au centre de son travail.
Comment notre voix nous permet-elle d’exister dans le monde? Elle est parfois forte, même violente (Politiscothèque), mais le plus souvent elle est une fenêtre vers le nu et le fragile (Petite chambre pour voix mixtes). Maxime Galand considère la voix comme faisant partie du corps : bien qu’on fasse tout pour la rendre propre et acceptable, elle laisse filtrer le brut, l’aimant – et parce qu’elle ne ment pas, elle éveille l’écoute.
Dans son travail, Maxime Galand aborde donc la voix, mais aussi l’écoute – sens souvent oublié au profit du visuel. Ses installations se veulent des lieux de rencontre inusités entre des stimuli sensoriels normalement séparés. Il défend une approche respectueuse du visiteur, et cherche à créer des environnements de découverte non-prescriptifs, où la confiance permet une liberté d’interprétation.
Depuis 2015 Maxime Galand a quitté la ville pour Fort-Coulonge, dans le Pontiac, en compagnie de sa conjointe. Il rénove à temps plein une maison centenaire en plein cœur du village. Il s’implique depuis dans sa communauté, notamment au conseil d’administration de CHIP, la radio communautaire du Pontiac.